La pollution lumineuse est le résultat de l’émission de lumière artificielle de forte intensité, en grande partie causée par les lampadaires des villes.
La lumière est émise et renvoyée dans l’atmosphère, les particules en suspension dans l’atmosphère renvoient cette lumière dans toutes les directions et le résultat est un ciel bleuâtre ou orange dans lequel on ne peut pas voir les étoiles.
Sur cette photo prise depuis la station spatiale internationale, on peut clairement distinguer de quel pays il s’agit, on peut même distinguer les grandes villes des zones rurales et les limites entre la terre et la mer.
Mais cela ne se produit pas seulement en Espagne, c’est un phénomène qui touche de nombreux pays dans le monde et qui peut être vu depuis l’espace.
Comment cela affecte-t-il les astrophotographes ?
Dans cette vidéo du National Geographic, le photographe Sriram Murali capture de fabuleuses images de la Voie lactée avec différents degrés de pollution lumineuse, un exemple très clair des effets de la pollution lumineuse.
Lorsque nous observons le ciel nocturne dans des zones étoilées sans pollution lumineuse, nous pouvons apprécier la majesté de l’univers.
Comment observer ou photographier les étoiles ?
Le site lightpollutionmap.info vous permet de connaître le niveau de pollution lumineuse dans votre pays et dans le monde.
Recherchez les zones grises ou bleu foncé sur la carte. Si vous ne pouvez pas parcourir de longues distances, recherchez les zones vertes et évitez les zones jaunes, rouges et blanches.
L’impact sur l’humanité
83 % de la population mondiale vit sous un ciel pollué par la lumière et l’une des conséquences est que nous ne pouvons pas voir les étoiles dans le ciel.
Mais ce n’est pas la seule conséquence, c’est un problème sérieux qui est étudié au niveau mondial car il affecte notre santé, l’environnement et de nombreuses espèces animales.
Une étude dirigée par Fabio Falchi, publiée dans la revue scientifique Science Advances, conclut que la Voie lactée est cachée à plus d’un tiers de l’humanité, dont 60 % des Européens et près de 80 % des Nord-Américains.
Nous sommes confrontés à la perte d’un patrimoine culturel et scientifique.